Toute personne dotée d’un discernement rationnel, réalise que le climat de son lieu d’habitation a sensiblement changé, quel que soit le village, le pays et le continent, où il se trouve. Dans les pays tropicaux, l’alternance entre la pluie et le soleil a connu des irrégularités importantes. Les agriculteurs ne savent plus à quel saint se vouer pour connaître le bon moment pour semer. Certes, la résilience en est une façon de voir vrai.
LGR est une Organisation de la Société Civile du Rwanda et, à ce titre, souscrit sous les diverses conventions régissant les normes en vigueur en matière de l’environnement. Dans l’un de ses objectifs, LGR se propose d’intégrer les citoyens rwandais à défendre et à protéger l’environnement pour des meilleures conditions climatiques. Ici, LGR appréhende l’environnement, si l’on emprunte la terminologie ensembliste et probabiliste comme un référentiel existentiel, inter-et intergénérationnel si nous adoptons l’acception du développement durable des instances des Nations Unies à travers les rapports du PNUE.
Au Rwanda et en République Démocratique du Congo- RDC (Afrique de l’est et centrale), pays voisins, les températures des années 80 ne sont plus les mêmes que celles d’aujourd’hui. Elles ont augmenté de quelques centimes de degré Celsius. L’alternance entre la pluie et le soleil a connu des irrégularités importantes. Les agriculteurs qui pratiquent toujours l’agriculture traditionnelle ne savent plus à quel saint se vouer pour connaître le bon moment de semer. La prise de conscience des actuelles perturbations climatiques est devenue le souci de plus d’un, alors qu’ils sont, pour la plupart, des paysans non suffisamment instruits. Ils regardent et constatent la colère de l’atmosphère qui ne leur donne plus son sourire comment avant, autrement dit, ce qui convient pour assurer une agriculture sans risque climatique pour aujourd’hui et demain et pour les générations futures.